brothers in Arms (Dire Straits)

[bonite]

L’un des plus importants succès du groupe Dire Straits (avec notamment Mark Knopfler, le guitariste-chanteur)
Brothers in Arms est une dénonciation virulente de la guerre.
Le son est planant et fortement influencé par Pink Floyd .
J'apprends qu’on y a utilisé l’orgue Hammond (Claude pourra sans doute mieux nous expliquer…).
Il faut vraiment prendre le temps d’aller écouter cette version :

https://www.youtube.com/watch?v=Z3_HTGdLXL4

Je sais, on n'est pas tous sensibles de la même façon à la "pop-rock"
mais une petite exception ne peut pas faire de tort...

Comment résister à ce morceau après ça ???

Benoît.

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[geo21320]

Bonjour Benoît .
Mille mercis pour cette splendide interprétation ..
MARK KNOPFLER est un très grand guitariste ..
J'ai apprécié , c'est plein d'émotions ..
Bonne journée ..Amitié ..Geo ..

[Claude]

A nouveau, une splendide interprétation via les octaves graves d'un harmonica.

Personnellement, si j'apprécie la mélodie en tant que slow pour draguer en boîte de nuit, elle ne me parle pas plus. Elle impactera surtout ceux qui ont cette chanson gravée dans leur cerveau. Ressenti perso, bien entendu.

Pour répondre à l'invitation d'expliquer ce qu'est l'orgue Hammond, que l'on entend comme base planante au début du morceau, il s'agit du premier procédé de génération de sons dans un orgue électronique, mis au point par le constructeur américain Hammond. Il fait appel aux roues phoniques, qui sont des roues dentelées tournant à proximité d'un aimant ; ce qui par électromagnétisme génère un signal électrique propositionnel à la vitesse de la roue et aux nombre de dents (un peu comme dans une dynamo). Il est ensuite amplifié et "trituré" dans des étages électroniques pour obtenir ce son caractéristique des premiers orgues de jazz. De mémoire, il y a environ 90 roues, dont autant de hauteurs de notes générées.
L'orgue Hammond traditionnel est un orgue-meuble comportant deux grands claviers de 4 octaves et un pédalier de 2 octaves.
Le son entendu se fait par sommation de notes dont on active le choix et l'amplitude à l'aide de tirettes (comme dans un orgue d'église). Il est émis par une grosse enceinte séparée (nommée "cabine") qui contient les hauts parleurs, dont le plus grave peut être mis en rotation (effet Leslie). Cette rotation induit un effet de modulation de phase, soit planant (vitesse de rotation lente), soit rapide (vitesse rapide, avec effet de mise en vitesse au lancement) tel qu'entendu dans la présente BSA.

Roda Scott (l'organiste aux pieds nus) est la représentante et l'interprète française la plus connue de la marque.

Bien entendu, les orgues électroniques modernes imitent ce son ; mais le rendu du "Leslie" est loin d'égaler le ressenti en situation d'écoute réelle.

A propos de la cabine Leslie, j'ai une anecdote vécue lors de ma rencontre avec Roda Scott, mais qui serait hors sujet dans la présente prestation.

[arpa]

Benoît,
Rassure-toi ça ne fera pas tort à mézigue, magnifique.

C’est dans mes goûts et cette guitare de Mark Knopfler est incontournable dans beaucoup de leurs succès et de sa carrière solo.

Quant à Claude c’est un vrai Wiki… bravo et Roda ? cette cabine ?

Merci à tous les deux

[bonite]

Merci, Georges, toujours le premier à dégainer gentiment !

Claude, tout à fait d'accord avec ta réflexion, c'est un "slow" comme un autre.
Morceau que je ne connaissais pas, je l'avoue, mais quand j'ai vu cette vidéo, je n'ai pas
pu résister et je me suis dit que ce morceau devait tout de même représenter quelque chose
pour qu'un pareil arrangement ait été conçu pour un orchestre.
Après plusieurs écoutes, c'était même devenu une obsession.

Jean-Louis, ravi que ce style te plaise, mais je m'en doutais déjà par tes choix.


Benoît.

[bonite]

Gilbert, désolé, je viens à nouveau de confondre avec Jean-Louis (Fandharmo).
Mais tu vois, ces pseudos ne sont pas toujours très parlants et une confusion est très vite arrivée...
Tant qu'on ne sera pas vus au moins une fois, le risque subsistera...
Alors, espérons, qui sait...

Benoît.

[Claude]

Morceau que je ne connaissais pas, je l'avoue,

Eh bien tu as fais fort pour le retenir aussi vite avec une telle perfection !

ces pseudos ne sont pas toujours très parlants

Moi-même ai du mal parfois, sauf quand le message est signé en clair à la fin.

Quant à Claude c’est un vrai Wiki… bravo

Tout jeune, j'étais déjà fasciné par cet orgue, qui permettaient de tenir le son de la note, contrairement au piano qui s'éteint après la frappe.
Un peu comme la guitare électrique avec sa pédale d'effet sustain (ou son micro sustainer intégré pour certaines) qui fait durer la note à l'envie, contrairement à la guitare acoustique.
L'orgue Hammond B3 était LA référence.
Lorsque j'ai rencontré Roda Scott (en cabaret à Cannes), elle jouait sur un modèle B3000, qui était la version électronique du fameux B3. Le son tournant émis par ses baffles était électroniquement simulé, par modulation (trémolo alternatif) entre celui de gauche et celui de droite (comme sur mes derniers orgues Yam HS8 et FS30).

[bbn]

Hello

Bravo Benoît!!

Ta version instrumentale me parle plus que la version chantée...

Daniel

[jeep]

Tout comme Daniel ,je suis plus sensible à ta version qu'à celle des Dire Straits . Bravo pour cette superbe interprétation . JPaul

[bonite]

Claude, Daniel, Jean-Paul, vous êtes vraiment trop aimables...

Claude, je n'ai pas tellement de mérite à l'avoir retenu, j'ai simplement acquis la partition.
Quand un morceau me plaît vraiment, je n'hésite pas à me la procurer.
Pour tout ce qui est anglo-saxon, on trouve tout sur "musicnotes.com", site de qualité.
Et comme la BSA existait dans la tonalité originale, pas d'hésitation.

Benoît.

PS. Il ne faut pas hésiter à me demander une partition.

[Claude]

Il ne faut pas hésiter à me demander une partition.

Pas pour moi, tu sais bien que je peine à déchiffrer, sauf à connaître déjà la chanson... et dans ce cas, pas besoin.
Mais surtout, ce n'est pas une mélodie qui m'aurait interpellé. C'est avant tout une chanson à texte, avec une orchestration bien pensée.

[dany89]

Je suis un peu de l'avis général, pour moi ce n'est qu'un magnifique slow, qui n'évoque rien d'autre qu'un slow !!!... Sans paroles ça ne fait penser à aucune guerre, et je le préfère comme ça...aussi très joliment joué, comme d'hab !...

Dany.

[Jérôme]

C'est un super groupe que j'ai toujours aimé. Je connais très bien ça. Magnifique Benoît! Ce qui m'impressionne c'est ta rapidité à produire des

[André]

Même si la mélodie en elle-même ne m'enthousiasme pas particulièrement, j'apprécie toujours autant la très grande qualité de tes prestations !

Ta musique ne me déçoit jamais !

André

[majoki]

Je ne connais ni le groupe ni la chanson Mais j'apprécie beaucoup ta prestation !

[bonite]

André, Dany, Marie-Jo, je puis parfaitement comprendre que vous ne connaissiez pas ce titre.
Je l'ai découvert tout à fait par hasard et c'est le fait qu'il s'agissait de Dire Straits (groupe hyper connu depuis belle lurette) que je m'y suis intéressé de plus près et que j'ai finalement apprécié car, comme pour tous les nouveaux morceaux que l'on découvre, ce n'est qu'après minimum 4 ou 5 écoutes que l'on finit par apprécier ... ou pas !

Benoît.

[Benbarka]

Beaucoup d'émotion ! Ce groupe est un vrai symbole des années 80, car la clarté cristalline de la guitare de Mark Knoppfler a été, à l'époque, mise en valeur par l'apparition de la technologie du Compact Disque. On sortait de l'époque des vinyles, je passais mon bac en juin 1984, on mesurait tout en Francs, personne n'envisageait d'écriture prétendument inclusive et mes potes mangeaient tous la même chose que moi, sans exception de religion, d'opinions politiques ou d'orientation sexuelle ...
Une autre époque que l'on ne trouve plus que dans les livres ...

[yvan02]

Merci Benoît pour cette découverte, j'ai bien aimé.