Et si en plus y'a personne (Souchon - Voulzy)

[bonite]

Titre sorti en 2005 !
Je ne me permettrais évidemment pas ici de donner le moindre avis personnel sur la pertinence de l’interrogation de Souchon.
Comme toujours, pour moi, c’est D’ABORD et avant tout la MUSIQUE qui m’attire.
Le texte vient après, mais ne me fait pas changer d’avis sur ce qui me séduit dans la musique.
Et à propos de séduction, on retrouve justement ici l’habile procédé souvent utilisé par les compositeurs pour apporter cet indéfinissable « plus » à l’oreille : l’alternance d’une tonalité majeure (ici Fa) avec sa relative mineure (Dm).

Benoît.

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[Claude]

Sur ce coup, je suis assez sec.
En effet, l'intérêt de cette chanson réside dans son texte. Mais un texte posé sur une mélodie peu musicale, au moins pour ce que j'en ressens.
De ce fait, cette version instrumentale ne m'interpelle pas du tout.
Ce qui ne remet pas du tout en cause le jeu de Benoît, qui au passage a fait cette fois l'effort de placer un silence avant l'entame de la bande son (alors que ce temps de respiration est absent dans la VO officielle). Merci Benoît.

Du coup, c'est un exploit d'avoir quand même mémorisé et interprété ce thème.

Je suis curieux de découvrir la réaction d'autres forumeurs.

[dany89]

Je ne connais pas la chanson, et je pense un peu comme Claude... En fait, malgré tout le talent de Benoît, ce style ne me "branche" pas vraiment !...
Dany.

[Flolei]

Ce qui est frustrant avec cette chanson - que j'ai eu un temps dans le viseur avant de renoncer - c'est que le début est très mélodique et se prête très bien à l'adaptation instrumentale. Au chromatique avec Benoît aux commandes, ce début est tout simplement merveilleux. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt : la suite est d'une platitude inévitable (et non remplaçable par une impro). Benoît en a, comme d'habitude, tiré le meilleur parti, mais à l'impossible nul n'est tenu.

[bonite]

Merci Florence, mais j’estime que l’on n’a pas à s’expliquer sur ce qui nous attire précisément vers telle ou telle musique.
Je l’ai déjà dit ici il y a quelque temps, il n’y a (surtout) pas de hiérarchie qualitative à définir sur un forum.
Et d’ailleurs, qui en établirait l’ordre indiscutable ? Les attirances sont on ne peut plus personnelles.
En choisissant cette musique, je savais que l’harmonie (de Voulzy tout de même !) m’offrirait la possibilité de tenter de magnifier la mélodie sous-jacente, mais je ne prétends évidemment pas y être parvenu.
Et donc, désolé de ne pas avoir pu suffisamment convaincre…

Benoît.

[Claude]

En choisissant cette musique, je savais que l’harmonie (de Voulzy tout de même !) m’offrirait la possibilité de tenter de magnifier la mélodie sous-jacente, mais je ne prétends évidemment pas y être parvenu.

Il semble que tu interprètes à contresens ce que Florence et moi avons exprimé. A part au début, le thème n'a rien de mélodieux, et je ne vois pas trop comment tu aurais pu le magnifier, sauf à trouver un développement tout autre sur les mêmes suites d'accords.
Voulzy est comme les autres, capable de produire des compos élégantes, mais aussi de se retrouver en manque d'inspiration lorsqu'il s'agit de coller sur commande une mélodie sur un texte écrit par un autre.
Après, comme exprimé par nous trois, on peut être plus ou moins impacté par une chanson par ressenti et par goûts personnels.
Perso, j'ai un gros problème avec les chansons : je n'écoute pas les paroles, mais uniquement la mélodie. Du coup, je limite les risques tels que celui que tu as pris, sans pour autant être certain que mes choix intéresseront un majorité.

[bonite]

Je ne souhaite pas épiloguer plus longuement, sinon on risque d'en arriver à devoir conclure que le fautif,
ce serait finalement bien Voulzy !!!
Mieux vaut en rire un peu...

Benoît.

[Claude]

Surtout si en plus y'a personne d'autre pour en débattre...

[Flolei]

Voulzy est comme les autres, capable de produire des compos élégantes, mais aussi de se retrouver en manque d'inspiration lorsqu'il s'agit de coller sur commande une mélodie sur un texte écrit par un autre.

Voulzy aurait donc été en manque d'inspiration ?

Tu vois, Claude, si tu prêtais attention au texte, tu verrais que la platitude de la mélodie suit le texte. Il s'agit d'exprimer le vide. Parce que oui, Souchon (à la différence de Voulzy) est athée, il est absolument clair que, pour lui, il n'y a personne. Après le questionnement mélodique du début, il y a l'énumération de tout ce que l'homme peut faire de mal par fanatisme religieux.... alors qu'il n'y a rien.

Même si je suis personnellement dans le camp Voulzy, j'adore cette chanson précisément en raison de l'adéquation parfaite entre le texte et la musique.

Comme quoi, des goûts et des couleurs...

[Jérôme]

Je ne m'attaquerai pas à un tel morceau. Cela me semble un peu compliqué. Mais Benoît en à fait une interprétation personnelle et que je trouve réussie, même s'il est vrai qu'une adaptation purement instrumentale est délicate. Bien tenté Benoît. Quand j'écoute des morceaux moins connus (je connais tout de même ce titre), j'essaie de me mettre à la place de celui qui le rejoue... Dans ce cas, je le redis, un peu compliqué.

PS : je vais tout de même écouter la chanson originale pour me remémoré ce titre.