Forum harmonica - Harmonicalement.fr et H2F

Une chanson célèbre de Jacques Brel.
Merci à Michel et Benoît pour la partition et l'audio.
Calage délicat avec un tempo très changeant de la bande son.


Accédez à la partition audio (uniquement pour les membres).

il y a du progrès, mais il y a un Fa# qui t'aime pas, tu nous à fait un Fa dans la partie "moi je t'offrirai": Mi, Mi, Fa#,Sol# OK

Bonjour Yves ..
Bonne interprétation , si tu as oublié un fa# je ne l'ai pas entendu ..
Continu de t'entraîner pour la peaufiner ..
Bonne fin de semaine ..Amitié ..Geo .

C'est pas mal, mais il y a encore du boulot pour donner un peu plus d'expression et de fluidité.
Si tu te concentres pour jouer les temps forts et les temps faibles au bon endroit, ta prestation aura tout de suite une autre allure.

Allez, mise à jour de l'audio avec une version avec plus de punch. C'est dans le 1er message.

Je prends en route. Donc n'ai pas écouté la version précédemment postée.
Le tempo, bien que mécanique à mon goût, est bien calé en général. Je ne dispose pas de la partition, donc juste de la version enregistrée jadis par mes oreilles, pour estimer que certaines notes ne sont pas celles chantées par Brel, peu importe ; mais il y en a juste une qui est vraiment dissonante, car pas dans la tonalité (je pense qu'il s'agit du fameux FA# évoqué plus haut).
Il te reste maintenant à peaufiner l'expression du jeu, pour le rendre plus "humain".
Mais ça vient...

En dehors du Fa# il me semble qu'il manque quelques petites notes, mais il faudrait examiner ça à la loupe pour dire exactement lesquelles...
Yvan, as-tu une partition ?
Moi-même j'avais enregistré ça en 2015, mais toujours d'oreille en écoutant le grand Jacques, rien ne pouvait être exact et ma sonorité était surtout trop grave, c'est ce qui m'avait été le plus reproché...
Comme pour moi : à peaufiner, mais il me semble que l'imitation des chansons de Brel est un exercice vraiment trop difficile pour être correct... du moins faudrait-il dix mille répétitions pour bien y arriver (surtout en ce qui me concerne). Je ne voudrais pas te décourager (je le suis assez moi-même) mais tu es plus opiniâtre que moi, tu devrais t'en sortir plus vite et mieux que moi !...
Dany.

Pas mal, Yves, pour une version enregistrée en peu de temps, d'après le moment où tu as reçu la partition.
Et donc un bel exercice de lecture.
J'ai noté une erreur : un Sol au lieu d'un Sol# à 2:23, alors qu'il est correct à 2:14.

Pour le reste, de très légers décalages (notes pas sur le temps fort).

En conclusion : une bonne "note" !

(réécoute notre version commune avec Michel).

Benoît.

Dany, le lien vers la partition est dans mon premier message, regarde bien.
C'est une partition que j'ai synchronisée, non sans mal, avec la bande son de Michel, une partition audio. Tu peux directement jouer dessus en mettant en lecture.

Salut Yvan
Je ne contredirai pas Michel et Benoît ,mais je constate l'avancée de tes progrès .
Te serait-il possible de m'adresser le PB ou bien le placer dans la rubrique correspondante . Merci et bonne semaine .JEEP

Cette chanson a une histoire. Elle est l'équivalente de celle de Léo Ferré dans sa complainte "Avec le temps", toujours censurée...
Brel était amoureux fou d'une speakrine de l'ORTF, une belle garce comme disait d'elle Brassens. Bref, en pauvre type brisé de ce chagrin d'amour inconsolable parce qu'elle en faisait ce qu'elle voulait, il lui a offert le plus beau, cette chanson.
Sur le tard, Brel a confié qu'il ne la chanterait plus car "c'est la plainte d'un pauvre type". L'expression est de lui. Quand il est sorti de cette dépression nerveuse, il s'est demandé comment il avait pu en arriver là, si bas, à écrire "devenir l'ombre de son chien"...
L'interprétation est capitale, dixit Brel. Il importe de jouer ce rôle épouvantable. Ce n'est pas du punch qu'on attend, ce sont tes tripes, un rôle dramatique. Est-ce que l'harmonica sait pleurer comme le violon ? Je ne sais. Pardon, tu joues "gnagna", tu sembles réciter un poème comme une lettre administrative.

Tu as deux autres airs, de Ferré et de Brassens, qui sont pareils, exprimés très différemment. "Avec le temps", Ferré lui lance trois fois "Salope ! Salope ! Salope !" On a compris. De l'air de dire : "Mais bien sûr, mais oui, avec le temps tout ira bien, moi qui crève. Allez, quelle misère que cela soit tombé sur moi." Il pleure sa honte consciente, lui. Brel n'en avait pas conscience.
Et puis Brassens avec "Une jolie vache déguisée en fleur". Elle est dédiée avec politesse à toutes celles qui l'ont bien eu. Il en rit.


Ces trois chansons sont équivalentes. Brassens en rit au soleil, Ferré règle ses comptes dans sa nuit, Brel chiale dépressif.

Merci Meuxng de nous faire découvrir l'histoire de cette chanson. C'est ce que j'ai complètement ignoré dans mon interprétation. Je tâcherai de m'en souvenir lors de mes prochaines prestations et d'aller au-delà de la prestation technique.
Je ne sais pas encore faire pleurer mon instrument mais je vais m'y intéresser. Peut-être faut-il le frotter avec de l'oignon ?

Merci à tous pour votre écoute et pour vos commentaires.

Hello,

C'est pour cela que je n'ai pas posté de commentaires ou de critiques n'étant pas moi-même capable de faire mieux!
Quant on connait l'histoire de la chanson, ou bien même ne connaissant que les paroles, on se rend bien compte que si l'on arrive pas à se mettre dans la peau de l'interprète il sera difficile de restituer toute l'émotion qui en découle, même si on connait bien son instrument.

Peut-être le maître y est il arrivé: https://www.youtube.com/watch?v=whezDr6r_Gk

Daniel

Dans cette interprétation, Toots humanise l'expression de son harmonica, même si ça ne colle pas forcément aux paroles courantes de Brel.
C'est une discussion que j'ai eu avec un saxophoniste : ces deux instruments - harmo et saxo - comptent parmi ceux que l'on peut faire parler. Non pas par leur faculté d'expressivité, mais parce que l'on "commande" avec la bouche.

Yvan, je viens de passer la moitié de mon après-midi à bien étudier ta partition et je l'ai aussi comparée avec une partition originale signée Brel, trouvée sur internet après de nombreuses recherches. A part les parties transposées à l'octave, tout est absolument semblable.
Cependant, en écoutant ta prestation, il m'a semblé que tu manquais des notes... Si je ne suis pas qualifiée pour apprécier les défauts éventuels de tempo, par contre, je repère tout de suite les notes inexactes, et voici ce que j'ai remarqué : dès la 5ème mesure, tu ne répètes pas la première note, c'est comme si on chantait : "ne...quitte pas" en supprimant la répétition de la première note "ne", et tu répètes cet oubli dans la 12ème mesure et pratiquement toutes les suivantes... Il en est de même à chaque reprise de ce thème, et au changement de thème : 20ème mesure et les suivantes, ou presque (la 23ème est entière et j'en oublie peut-être).
Enfin, voilà, compare bien ton jeu avec ta partition et tu comprendras ce qu'il en est exactement...
Maintenant, je dois honnêtement te dire que ma propre version comporte aussi quelques lacunes, je fais le contraire de toi : j'ai trop tendance à vouloir répéter inutilement certaines notes, et grâce à la partition, je vais pouvoir revoir ma copie. Mais je conserverai la tonalité originale grave (conforme à la partition originale) qui exprime le mieux l'état d'esprit désespéré et le ton dramatique de l'auteur-compositeur.
Alors voilà... l'exercice était difficile pour moi, mais salutaire, et le plus dur me reste à faire...
Bonne soirée à tous et toutes,
Dany
PS : perso, je n'aime pas du tout l'interprétation de Toots Thielemans... elle est trop éloignée de l'esprit de Brel !!! (même si c'est bien joué)

Tu sais Dany, parfois, il faut (essayer de) s’abstenir de porter des jugements strictement personnels sur des musiciens reconnus mondialement, même si on n’apprécie pas le jazz.
Tu aurais donc souhaité que les notes soient strictement jouées comme sur le partition ?
Avoue que pour un tel musicien, ce serait profondément ridicule, presque risible même, vu la difficulté de la partition qui est absolument (pire que) NULLE, tout simplement IN-SI-GNI-FI-ANTE
RIEN ne remplacera jamais la voix quand des morceaux ont D’ABORD été écrits pour le chant.
Il est impossible de faire passer une quelconque émotion si l’on se contente de jouer banalement les notes.
C’est cela l’ENORME différence entre ce que peut susciter la voix et le pur instrumental.
Même si l’on n’apprécie pas le jazz, il ne faut pas le répéter sans cesse et faire comme s’il s’agissait d’une musique sans le moindre intérêt.
Désolé, Dany, mais je ne pouvais pas m’empêcher de faire la remarque.

Benoît.

Encore une fois, je n'aurais pas à exprimer ma pensée quant au stricte respect des notes dans un répertoire de type "variétés". C'est inclus dans l'intervention de Benoît. Surtout - puisque nous ne sommes que des amateurs - que porter toute notre attention à la lecture d'une partition va certainement brider toute l'expressivité que nous pourrions essayer de mettre dans l'interprétation.

Je me permets d'intervenir... Donc si je comprends bien tous les "musiciens" qui ne sont pas reconnus mondialement et qui suivent une partitions sont nuls insignifiants et brident toutes expressivités ?

Zazapat a écrit : ↑16 nov. 2020 20:14 si je comprends bien tous les "musiciens" qui ne sont pas reconnus mondialement et qui suivent une partitions sont nuls insignifiants et brident toutes expressivités ?

Patrice, tu déforment mes propos et rajoute des mots qui n'ont pas été prononcés.
Peut-être aurais-je dû écrire : porter toute notre attention à la lecture d'une partition risque de brider toute l'expressivité que nous pourrions essayer de mettre dans l'interprétation.
Mais j'évoquais le cas des amateurs, dans le sens où beaucoup le sont ici, et loin d'être à ton niveau. En particulier dans le déchiffrage d'une partoche en temps réel.
Ta réaction est d'autant plus excessive que nombre d'excellents musiciens professionnels restent - comme tu le dis - "mondialement" inconnus.

Ça je ne l’ai pas dit, hein Patrice. Je sais que tu es l’un de ceux qui s’en sort le mieux dans l’expressivité, mais avoue que la tâche est gigantesque par rapport à la voix quand quelque chose a été expressément écrit en tout premier lieu pour la voix aet vec un texte qui évidemment fait tout pour amplifier l’émotion !
Je n’ai rien dit d’autre que ça.

Benoît.