Je t'écris (M. Levy - Y. Cassar - Grégory Lemarchal

[bonite]

Pour en revenir à la prestation d’ » incognito », pour moi, c’est avant tout l’initiative de la liberté prise (tellement - tellement rare) qui prédominait avant les éventuelles scories que l’enregistrement pouvait éventuellement comporter.
On est donc tous différents, et fort heureusement d'ailleurs, par rapport à un premier ressenti.
Je me qualifierais plutôt de très « émotif » au premier degré !
Et j’ai l’occasion de vous en fournir une nouvelle fois la preuve ici .
Samedi soir, 20 ans après sa disparition, un hommage particulier était rendu à Grégory Lemarchal dans une émission TV, au cours de laquelle le morceau « Je t’écris » était notamment repris, dont j’ignorais totalement l'existence. Tout le monde était très ému, vu la place que ce morceau semblait tenir à l'époque. Je m’informe plus avant et j'apprends qu’il a été composé par Yvan Cassar (LE pianiste des « grandes occasions ») il y a déjà 20 ans. J’en réécoute une version de Lemarchal sur scène (celle-là durant plus de 6 minutes) et j’ai là une nouvelle confirmation éclatante du très très grand talent du chanteur. Je prends même du plaisir à réécouter le morceau et j’en trouve une partition correspondant tout à fait. L’envie me prend alors subitement de relever le défi, d’autant qu’une journée assez particulière par rapport à ma santé m’attend mardi… Tant qu’il en est encore temps, je tiens sans doute à me prouver que j’en suis toujours capable avec le souhait d’en conserver une preuve…
Dès lors, voici ce que j’ai pu « pondre » lundi.
La bande son est tirée d’une version de Grégory avec Cassar lui-même.
Dans ce cas, l’ » émotion » que j’évoquais plus avant, a été principalement suscitée par la qualité d’écriture de Cassar et l’exceptionnelle faculté de Grégory à pouvoir en surmonter toutes les innombrables difficultés.
Vous serez suffisamment tolérants, j’espère, compte tenu du fabuleux total de tonalités majeures et mineures traversé.
J’ajoute aussi que le morceau vaut évidemment tout d’abord pour son texte et que le fait de l’avoir repris en instrumental n’est simplement que le plaisir de pouvoir relever un défi, comme notre » incognito » vient précisément de le faire !

Benoît

"La merveille" Grégory - Cassar" : https://www.youtube.com/watch?v=1nAAC1N5cDE

En instrumental :

[Claude]

Voilà une chanson qui n'est pas dénaturée par une version instrumentale, qui plus est à l'harmonica, malgré que ce dernier ne puisse reproduire l'extrême sensibilité de l'interprétation de Grégory lorsqu'il se l'est appropriée.
En plus, le son du chromatique s'accorde bien avec le piano. Juste à savoir ce que donnerait un peu moins de réverbe sur celui-là pour amortir certaines résonances, peut-être dues à la somme des sons des deux instruments sur certaines notes. Mais dans le contexte, c'est un aspect technique indépendant de la qualité du jeu de Benoît.
Un grand bravo !

[geo21320]

Benoît , C'est superbe ..

Amitié . Geo.

[bonite]

Claude, merci, analyse ciblant toujours très exactement l'éventuel problème.
En l'occurrence, une résonance assez perturbante lorsque les MÊMES NOTES étaient jouées par l'harmonica et le piano.
Je l'avais ressenti.

Georges : heureux que cela t'ait plu !

En découvrant ce morceau, je perçois encore mieux tout ce que l'on a perdu il y a 20 ans !
Quelle immense carrière aurait-il certainement pu connaître ce Grégory !

Benoît

[Jérôme]

très belle interprétation, tout y est. Tu dis que "je signe malgré moi", j'en connais un autre qui "signe malgré lui"

[bbn]

Hello,

Je ne me souviens plus de ce morceau, et tu as bien fait de t'y atteler!

Très belle interprétation! Un grand Bravo!

Daniel

[André]

Benoît, avec cette mélodie, ô combien délicate à restituer, je trouve que tu sors vainqueur du défi que tu t'es fixé !

Du point de vue technique, tu as parfaitement maîtrisé les différentes tonalités ; de plus, tu as mis beaucoup de sensibilité dans l'interprétation proprement dite... Tout cela, sans avoir eu besoin d'une longue préparation (du moins, je le suppose).

Il fallait le faire !

BRAVO, Benoît !

André