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Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 17:29
par André
Claude a écrit : 28 oct. 2020 12:14
Pour le reste, même si non à mon répertoire habituel, si je dois jouer sur demande un morceau pas trop compliqué dont j'ai la mélodie bien en tête, d'instinct et pris dans une tonalité facile, ça ne me pose pas de problème.
En cas d'urgence, il est vrai que j'ai également "en réserve" les morceaux que je connais par cœur ! :-)
Claude a écrit : 28 oct. 2020 12:14
J'ai déjà eu à le faire il y a 2 ou 3 ans lorsque la municipalité m'a demandé d'illustrer musicalement, a capella avec des airs de l'époque, la projection d'un reportage muet sur la guerre 14-18 dans la salle de cinéma de ma ville.
Avec, pour commentaire, le retour de certains des spectateurs disant avoir été émus par le son de l'harmo, en concordance avec ce qui était projeté.
J'aurais aimé assister à la projection de ce reportage avec guitare et harmonica en fond sonore. Cela a dû être un grand moment...

Bien amicalement,

André

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 17:57
par André
Bonjour, Jean-Paul !

Tu as raison, recommencer tout un enregistrement pour un claquement de porte, la sonnerie du téléphone que l'on a oublié de réduire au silence, une irrésistible envie d'éternuer, etc,.., etc..., peut s'avérer particulièrement stressant ! Je connais !

Les statistiques prouvent que cela se produit le plus souvent juste à la fin de ce que l'on pensait être la meilleure prestation ! :lol:

Comme toi, je persiste chaque fois à repartir à zéro !

Bonne soirée à Françoise et toi ! :-)

Bien amicalement,

André

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 18:03
par Zazapat
Il faut tout de même relativiser... Si c'est une faute régulière au même endroit c'est que vous n'avez pas asses répété. Si c'est une faute, un petit accroc accidentel vous pouvez reprendre juste le passage concerné. On n'est pas des sauvages.
Maintenant, je préfère reprendre du début, ça fait bosser et comme me disait Alexandre Tholon : "Pour jouer en concert, il vaut mieux connaitre un morceaux à 200% comme ça, si on est pas en forme on peut se permettre de le jouer qu'à 100% et tout le monde sera content".

Je rappelle tout de même l'origine de ce post qui est le ralentissement d'un PB pour s'enregistrer dessus puis on réaccélère le tout.

Petite anecdote, pour la valse "Indifférence", après quelques mois d'entrainement, premier essai d'enregistrement, j'ai dû abandonner au bout de la trentième tentative. Un ou deux mois après, rebelote. Ca a durer environ deux ans avant de faire un enregistrement correct et de pouvoir la jouer en public sans trop d'accrocs. Avantage des répétitions laborieuses sur lesquelles on essaie de se récupérer c'est de pouvoir partir en impros lors des dérapages incontrôlés (en concert) ce qui m'arrive de temps en temps.

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 19:41
par yvan02
un petit accroc accidentel vous pouvez reprendre juste le passage concerné
Ca, ça me rassure.

Sachez que vous avez la fonctionnalité Punch Roll sur les logiciels de mixage qui sert justement à celà, re enregistrer juste un bout.
Voir ce sujet -> viewtopic.php?p=79996

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 19:42
par Claude
André CHARLES a écrit : 28 oct. 2020 17:29
Claude a écrit : 28 oct. 2020 12:14 J'ai déjà eu à le faire il y a 2 ou 3 ans lorsque la municipalité m'a demandé d'illustrer musicalement, a capella avec des airs de l'époque, la projection d'un reportage muet sur la guerre 14-18 dans la salle de cinéma de ma ville.
Avec, pour commentaire, le retour de certains des spectateurs disant avoir été émus par le son de l'harmo, en concordance avec ce qui était projeté.
J'aurais aimé assister à la projection de ce reportage avec guitare et harmonica en fond sonore. Cela a dû être un grand moment...
C'était a cappella, demandé ainsi par les organisateurs pour mieux dramatiser ce qui était projeté. J'étais au balcon où l'on m'avait préparé un micro, afin que je surveille l'écran, car il fallait que la mélodie interprétée colle à la séquence en cours. L'un des commanditaires éclairait discrètement ma liste "papier" de chansons à jouer avec le timing ; car on avait juste répété une fois "à blanc" avec un chronomètre. Il devait même y avoir un silence harmo sur l'une des séquences.
L'idée venait de ce qu'à l'époque, un harmo diatonique faisait partie du paquetages du soldat... Donc pas d'accompagnement.

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 20:00
par André
Zazapat a écrit : 28 oct. 2020 18:03
Je rappelle tout de même l'origine de ce post qui est le ralentissement d'un PB pour s'enregistrer dessus puis on réaccélère le tout.

Je n'y ai jamais eu recours !

En effet, je pense aussi qu'un travail obstiné, régulier et patient permet de surmonter beaucoup de difficultés. Dans le cas contraire, il est nécessaire de revoir (provisoirement ?) ses ambitions à la baisse.

Thierry Caens, trompettiste de renommée mondiale, affirme qu'il vaut mieux s'attacher à interpréter parfaitement une musique toute simple que de s'épuiser à "massacrer" un morceau trop difficile à jouer.

Bonne soirée, Patrice !

Bien amicalement,

André

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 28 oct. 2020 22:55
par Dan
Je suis d'accord avec Zazapat il faut travailler les morceaux comme si on allait les jouer devant un public, même si ce n'est pas le cas. Il faut donc bien dominer l'interprétation avant de l'enregistrer. Sur scène il faut le dominer à 150% compte tenu du trac inévitable pour la plupart des gens.
On peut se faire plaisir en jouant a capella, bien sûr, mais un accompagnement permet de mettre en valeur l'harmonica et est indispensable lors d'une prestation devant un public.
En ce qui me concerne, jadis j'enregistrais l'harmonica en même temps que l'accompagnement. L'inconvénient c'est qu'il faut souvent recommencer plusieurs fois l'enregistrement pour ajuster le niveau de l'harmonica.

Depuis, pour pallier ce problème de multiples enregistrements je lance l'accompagnement en sourdine, pour qu'il ne s'enregistre pas, et j'enregistre la mélodie à l'harmonica en l'écoutant. Ensuite, je fais un mixage des deux. Si on respecte bien le tempo tout tombe bien en place au montage. On ajuste alors dans ce cas le niveau de l'harmonica sans problème. J'utilise pour ce faire le logiciel Wavlab mais je pense que cela peut se faire avec Audacity qui repose sur le même principe.
C'est cette approche qui est utilisée en studio en enregistrant un instrument par piste.

Pour mes accompagnements j''utilise des fichiers midi sur lesquels je supprime la mélodie à l'aide d'un logiciel (Cakewalk) en ne gardant que l'accompagnement. Ce logiciel permet également de modifier éventuellement la tonalité du morceau si besoin est.
Mon synthé-arrangeur Tyros Yamaha me permet également de créer des arrangements personnels, ce que j'aime bien faire, mais c'est beaucoup plus long à réaliser. Bien que cela soit long à faire c'est cette dernière approche que je préfère.
Dan

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 29 oct. 2020 00:37
par meuxng
Dan & Zazapat sont de bon sens 👍
Il existe des logiciels, le monde du numérique offre des avantages, à condition de rester lucide évidemment. Pourquoi ne pas les utiliser ? Je ne dis certes pas qu'une prestation dans une église ou une magnifique petite chapelle du X siècle où le son y est admirable, soit inférieure à celle avec un micro dans une salle impersonnelle sans résonance.
Dans notre biotope, aussi modeste qu'il soit, nous pouvons vraiment nous faire plaisir. L'entrainement n'en est que renforcé par notre enthousiasme.
On posera pour limite l'humilité, la joie simple de partager sans rien en attendre.

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 29 oct. 2020 13:20
par Claude
meuxng a écrit : 29 oct. 2020 00:37
On posera pour limite l'humilité, la joie simple de partager sans rien en attendre.
Compte-tenu de ta prose qui précède, comment faut-il interpréter cette phrase ?

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 16 nov. 2020 17:20
par yvan02
Pour clore ce débat, on ne va pas instaurer des règles à respecter, des limites pour les prestations, chacun fait comme bon lui semble.
Et place à la musique...

Ps. J'ai nettoyé ce sujet des posts des pb d'Audacity de Dany hors sujet

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 31 mars 2021 10:25
par pierre
Bonjour :-P
Pour ma part le seul morceau que j’ai poste (balade à Varsovie) je l’ai joué en une seule fois, sans retouche. Je l’ai recommencé plusieurs fois avant de le déposer sur le forum. ;) je suis capable de le jouer en public . je l'ai déjà fait. salut:):
cordialement.
Pierre

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 02 avr. 2021 13:19
par Dan
Je suis un peu absent du forum actuellement côté prestation car occupé par ailleurs. Toutefois je le visite régulièrement.

Pour répondre à la question posée la réponse est simple, comme l'indique Patrice, il faut jouer le morceau comme si on le jouait en public où là on est bien obligé de le jouer en entier. Il faut l'enregistrer en entier, en une fois, et si on se trompe on recommence jusqu'à l'enregistrer sans erreur ou avec des erreurs acceptable. On peut mettre de la réverbération pour simuler le rendu d'une salle et bien sûr jouer sur un accompagnement. Jouer a capella n'a d'intérêt que pour travailler le morceau avant de l'enregistrer. Il faut reconnaître que jouer a capella est plus facile car il n'y a pas le problème de la mise et en place et a le défaut de ne pas être soutenu par un accompagnement qui valorise l'harmonica.

Une petite remarque déjà faite: quand un compositeur écrit un morceau c'est généralement pour un instrument donné ou un chanteur donné donc dans la tonalité du chanteur ou dans la tonalité qui rend le mieux pour l'instrument concerné. La musique classique en particulier repose sur cette approche. Pour l'harmonica chromatique c'est dans les médium qu'il rend le mieux donc choisir les tonalités en conséquence dans la mesure du possible.
En ce qui me concerne j'apprends d'abord le morceau a capella pour bien le connaitre puis je le joue avec l'accompagnement pour la mise en place et quand c'est au point je passe à l'enregistrement.
Je procède ainsi : je lance l'accompagnement à un niveau pas trop élevé pour qu'il ne s'enregistre pas et j'enregistre la mélodie en écoutant l'accompagnement en me servant d'un micro. Je dispose alors d'une part de l'accompagnement que j'ai passé en Wav avec Audacity et de la mélodie enregistrée avec Audacity. Ensuite je fais le montage en plaçant la mélodie où elle doit débuter. Compte tenu que si il y a un décalage on le retrouvera sur le montage cette approche, qui est d'ailleurs celle des studio où chacun enregistre sa piste, ne fait pas de cadeau mais nous place en condition similaire à celle quand on joue en public...... au trac près et j'en sais quelque chose. Pour jouer en public il faut dominer à 150% son morceau.
Dan

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 02 avr. 2021 16:51
par Claude
Dan a écrit : 02 avr. 2021 13:19 je lance l'accompagnement à un niveau pas trop élevé pour qu'il ne s'enregistre pas et j'enregistre la mélodie en écoutant l'accompagnement en me servant d'un micro. Je dispose alors d'une part de l'accompagnement que j'ai passé en Wav avec Audacity et de la mélodie enregistrée avec Audacity. Ensuite je fais le montage en plaçant la mélodie où elle doit débuter.
Je suis un peu surpris par cette méthode "indirecte" ; mais je suppose qu'elle est destinée à pallier la latence de l'étage "enregistrement" de ta chaîne audio ?
N'ayant jamais eu à m'en servir[*], donc je ne sais pas si ça sert vraiment à ça, mais il me semble avoir vu dans Audacity la possibilité de paramétrer ce léger décalage dû à la latence afin de le compenser en temps réel.

[*]Comme tous ceux qui utilisent un micro USB avec prise casque incorporée, celui-là permettant l'écoute simultanée de la piste BSA et de la piste "mélodie" en cours d'enregistrement, en chaussant un casque j'enregistre directement en bonne synchro et avec la balance qui va bien, même si cette dernière est retouchable a posteriori.

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 04 avr. 2021 12:29
par Dan
Pour info:
En fait, si je procède comme ça c'est que cela permet de régler le niveau de la ligne mélodique par rapport à l'accompagnement. Si après mixage c'est trop fort pour la mélodie je recommence le mixage après avoir diminué le gain de la mélodie.
Dan

Re: Prestations, faut-il poser des limites ?

Publié : 04 avr. 2021 18:05
par Claude
Dan a écrit : 04 avr. 2021 12:29 cela permet de régler le niveau de la ligne mélodique par rapport à l'accompagnement. Si après mixage c'est trop fort pour la mélodie je recommence le mixage après avoir diminué le gain de la mélodie.
Il en va pourtant de même avec Audacity quand on y écoute au casque la piste BSA tout en enregistrant simultanément la piste mélodie. Donc sans être obligé de devoir écouter à niveau faible la BSA issue d'une autre source sonore pour qu'elle ne soit pas captée par le micro.
Ce pourquoi je posais la question. Bien entendu, l'utilisation du casque est obligatoire... Mais si tu utilises une table de mixage, là se pose le problème de latence, selon que le casque écoute la sortie de la table ou la sortie son d'Audacity.